Thaïlande : Bangkok, capitale scintillante

Après le Népal, nous débarquons en Thaïlande le 11 mars où nous resterons un mois. Notre première étape commence à Bangkok. Récit.

Arriver en Thaïlande après le Népal, c’est comme allumer la lumière dans une pièce obscure. Passer de l’aéroport austère de Katmandou à celui hi-Tech de Bangkok, d’un taxi brinqueballant népalais au salon roulant thaï, c’est franchir un monde d’avancées technologiques et de confort rutilant.

La fraîcheur atmosphérique himalayenne est rangée aux oubliettes tant la chaleur et la moiteur vous percutent dès la sortie des enceintes climatisées de l’aéroport de Bangkok. Le Covid a vidé les avenues et les rues de la péninsule ; nombre d’échoppes sont désormais closes. Les quelques touristes occidentaux présents peuvent sillonner paisiblement une Thaïlande convalescente qui semble somnoler dans l’attente de jours meilleurs.

Cependant les marchés thaïs vibrent encore d’une activité excitante. L’on y accède parfois en empruntant les bus flottants qui arpentent le fleuve Chao Phraya. Bangkok prend alors des accents vénitiens ou stambouliotes, ce qui ajoute à sa décontraction et à sa fluidité. Des bateaux pirogues, l’on contemple les gratte-ciel qui tirent la Thaïlande vers sa modernité. L’on peut aussi s’essayer au métro aérien, aux tuks tuks dragstérisés pour sillonner les larges artères de la capitale où brillent les temples dorés en l’honneur du royaume. La rutilence des édifices ajoutent à l’impression de clarté de cette ville aérée.

Car la Thaïlande aime le clinquant, la dorure, la scintillance. Elle étale les représentations de son roi comme la Turquie sacralise Atatürk. A Bangkok, notamment, cette accumulation de paillettes donne à la ville une allure de parc d’attraction mâtiné de fête foraine. Le summum est atteint avec la visite du palais royal où l’on s’attend au détour de chaque meringue à voir débouler une auto tamponneuse surmontée d’une barbe à papa.

La ville, sans rivaliser avec New-York, offre une clarté moderne bien américaine qui n’occulte ni la pollution des eaux, ni l’indigence de beaucoup. La Thaïlande n’échappe pas aux maux des autres pays d’Asie : elle sait souffrir avec grâce et discrétion. Mais, les occidentaux n’en ont que faire, eux qui viennent ici retrouver chaleur, exotisme et parfois plaisirs faciles. Ils n’ont qu’à se laisser glisser dans la science de la volupté que cultivent leurs hôtes et tantôt s’apercevoir que les délices des jours heureux se payent au prix fort. C’est toute l’ambiguïté de ces contrées où la langueur et les sourires avenants se mêlent souvent à un calcul plus sournois.

Album photos

3 réflexions sur “Thaïlande : Bangkok, capitale scintillante”

  1. Merci pour toutes ces belles photos. Ça me rappelle de très bons souvenirs avec les parents et Séverine. Il y a certaines photos que je reconnais. C’est un beau périple que vous faites là.
    Bonne continuation dans votre périple
    Bises

    1. Coucou Marie-Laure !
      Cool que ça te rappelle des souvenirs. Bientôt nous allons publier des articles sur la Polynésie 🙂
      Gros bisous !
      A bientôt,
      Katia

  2. UN COUCOUS A VOUS VOILA LES DESIR SONT DEVENU REALITE ARRIVER EN THAILLANDE RESTER 1 MOI VOUS ALLER POUVOIR VOIR DE TRES BELLE CHOSES JESPERE QUE TU VA ALLER A PHUKET CAR SES LA QUE JE VOUDRAIS PASSER DES VACANCES AFIN CONTINUER A NOUS FAIRE REVER ET PROFITER BIEN JE VOUS EMBRASSE

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