Notre parcours au Népal

Au Népal nous avons séjourné principalement dans trois villes. Katmandou, Bhaktapur et Pokhara aux ambiances et styles bien différents.

Le Népal ne faisait pas partie de nos projets initiaux. Mais nous savions qu’en partant en cette période compliquée due au Covid il faudrait nous adapter. Aussi, au terme de notre séjour en Inde que nous ne pouvions prolonger (le visa n’était possible que pour un mois), il fallait choisir. Quitter ou rester ! Quitter l’Asie faute de ne pouvoir nous rendre à l’Est à cause des frontières fermées ou des complications administratives… Dommage. L’Asie du Sud Est était un élément central de notre projet. Nous décidâmes d’aller au plus proche et au plus simple : le Népal. Non seulement cette destination offrait la possibilité de faire le visa à la frontière et n’imposait pas formalités outre mesure. Et puis, ce petit pays, avec ses sommets vertigineux et sa capitale mythique, ne valait-il pas le coup d’être visité ? Le 9 février, depuis New-Dehli, nous embarquions ainsi pour Katmandu pour un mois de découverte.

Katmandou, une capitale décontractée

Qui n’a pas entendu parler de Katmandu, ville asiatique auréolée d’une réputation sulfureuse depuis les années 50. Beaucoup ignore d’ailleurs sa situation géographique ; d’autres pensent qu’il s’agit d’une petite ville peuplée de drogués et en proie à tous les trafics. La capitale du Népal (4 millions d’habitants) est une grande ville desservie par un aéroport international qui l’abreuve en étrangers avides de grands sommets himalayens ou d’expériences spirituelles (Bouddha est né au Népal).

Cheminer dans Katmandu, c’est découvrir plusieurs quartiers populaires dont celui de Thamel (magasins de trek, vie nocturnes, concerts). C’est aussi s’aventurer dans des ruelles interminables, lieux de tous les commerces (notamment textiles) et de tous les brassages. Mais Katmandu permet aussi la découverte d’une tranquillité et d’une décontraction toute népalaise. Et c’est peut-être cela qu’étaient venu chercher, il y a quelques décennies, les hippies de la freak street (la rue du commerce de drogue) : un surplus d’humanité au-delà des paradis artificiels.

Bhaktapur, un centre historique exceptionnel

Susit, le patron du New Orlean Café à Katmandu nous avait conseillé quelques villes incontournables : Nagarkot pour sa vue imprenable sur la chaîne de l’Himalaya, Bandipur, petit village traditionnel perché, et Bhaktapur. Cette grande ville limitrophe de Katmandu abrite un centre historique exceptionnel (Durbar Square), remarquablement conservé. La splendeur de l’architecture newar » incite à la déambulation dans les ruelles menant vers trois magnifiques places. Et l’on se dit que cette culture protégée vaut bien un séjour prolongé par la visite des trois Durbar Square (Katmandu, Bhaktapur, Patan) classés au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979 et parfois gravement endommagés par le séisme de 2015.

Pokhara, pause au bord d’un lac

Pokhara est une ville moyenne au bord d’un lac. Et comme toute cité au bord de l’eau, une certaine douceur s’en dégage. A Pokhara, on flâne, on loue une barque, on pagaye, on admire la chaîne de l’Anapurna au cours d’une randonnée, on s’assoit à une terrasse, on laisse le temps filer en dégustant un lassi et on assiste au balai des nombreux parapentistes.

Pokhara nous a plu, on s’y est posé pendant 10 jours et avons expérimenté le logement chez l’habitant (une de nos priorités). Chez Thupten, fils de réfugiés tibétains, nous nous sommes sentis comme à la maison, un endroit qui a marqué une pause et fait naître des habitudes : la vie de quartier, le massala tea à la boulangerie du coin, la ballade au bord du lac, les soirées à l’All in One, lieu de bœufs musicaux. Une routine qui a un peu cassé l’instabilité chronique liée à notre voyage. Nous avons conclu notre séjour népalais où nous l’avons commencé : à Katmandu où nous opterons pour la location d’un appartement de type  newar, en plein centre, dans un vieux quartier hyper animé. C’est là que nous préparerons notre départ pour la Thaïlande.

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