
Nos quelques jours passés à Rome, à crapahuter, visiter des cathédrales, admirer des toiles de maîtres, chercher le bon bus, manger parfois sur le pouce, parfois attablés, ont été, bien qu’intéressants, quelques peu éprouvants. Aussi, nous décidons de zapper Naples en nous rendant directement dans les Pouilles privilégiant ainsi le calme et la nature.
Trani, ville paisible

Notre première destination, Trani, à quelques kilomètres au nord de Bari, où nous élisons domicile durant trois jours (14 – 16 octobre), nous séduit dès notre arrivée. Sa vieille ville, ses ruelles à l’italienne, ses églises (plus de cent), son port et ses chalutiers : tout est charmant. Nous relâchons d’un coup la pression, occasionnée par la folie urbaine et ressentie les jours précédents. Nous n’avons aucun mal à trouver un logement. Les propriétaires du B&B, Sylvana et Gaëtano, nous accueillent avec générosité et courtoisie (en français de surcroît).
Sylvana et Gaëtano, nos hôtes
Le lendemain soir, nous nous rendons dans un bar, car Yann, toujours attentif aux concerts qui pourraient se produire de ci de là, avait repéré un groupe local bien rock’n roll. Nous échangeons, dans un anglais approximatif (surtout moi !), avec le propriétaire des lieux et de jeunes italiens et mexicains, sur fond de Jimi Haendrix et Nirvana, en buvant de la bière et decouvrant le panini aux saucisses de francfort (finesse absolue !) Ces rencontres, inhérentes au voyage, nous font du bien. Dès le lendemain, nous réendossons nos sacs pour une nouvelle destination des Pouilles : Alberobello.
Alberobello, rencontre ch’ti les Schtroumpfs
Concentration de trulli à Alberobello
Aberobello, connue pour sa concentration de maisons aux toits coniques, les trulli, a des allures de village de schtroumpfs ! Les touristes déambulent dans les ruelles blanches et propres où les commerces de souvenirs semblent pousser comme des champignons. Si nous apprenons que dans ces huttes, construites à la fin du 19e siècle, on y vivait à huit, Aberobello n’en reste pas moins une ville musée. L’intérêt majeur de notre passage a été la rencontre, au camping où nous avons passé la nuit, avec Marc et Claudie. Ce jeune couple de retraités, originaire de Saint-Amand-les-Eaux, parcourt les routes de l’Italie en camping car. Nous passons la soirée à boire de l’Ichnusa, la bière locale et à rigoler. C’est sur ce partage ch’ti breton que nous prenons la direction de Polignano a mare.
Rencontre avec Claudie et Marc au camping d’Alberobello
Polignano a mare, un balcon sur la mer
A mare veut dire dans la mer. Pas étonnant lorsque nous découvrons une ville perchée sur des falaises plongeant dans l’Adriatique. Nous parcourons la vieille ville et ses ruelles toujours plus blanches et empruntées par les nombreux touristes du week-end. Le lendemain nous louons des vélos et partons à la découverte de la côte. Une crique et un restaurant de poissons nous appellent à la pause. Ce moment agréable nous laisse présager le futur de notre voyage : la mer, les barques, le soleil, la farniente.
Le B&B dans lequel nous passons deux nuits est tenu par deux frangins bien sympathiques : Dany et Vitto. C’est dans l’ancienne demeure bourgeoise de leur grand-mère qu’ils accueillent les touristes. Nous tchatchons avec Arthuro, photographe américain de 85 ans venu passer 15 jours à Polignano avec son petit neveu Jeff. La rencontre est vivante, joyeuse et remplie de blagues. Elle me donnerait presqu’envie de passer une journée de plus. Mais nous continuons notre périple, cette fois vers la Grèce. Nous prenons à nouveau le train pour Bari. Là, nous visitons les vieux quartiers avant d’embarquer le soir venu dans le ferry qui nous mènera au petit matin du 21 octobre à Igoumenitsa. A 6 heures du matin nous changeons de bateau et attrapons in extremis la navette pour Corfou. Le début de cette histoire grecque (Corfou sous la pluie) vous sera conté la semaine prochaine.
Vitto, Arthuro, Yann, Katia, Dany
Album photos
Pêcheurs à Trani
Eglise de Trani
Photos de mariage devant l’église
Rencontre sur le port : les jeunes nous ont proposé d’être nos guides !
Port de pêche à Trani
Vent sur Trani
Alberobello
Devant notre logement d’une nuit au camping d’Alberobello
Trulli mais à Polignano à mare !
Polignano a mare
Rue de Polignano a mare
Lors de notre ballade à vélo !
déjà de belles rencontres qui font chaud au coeur!
je me régale avec vos articles qui me font voyager
la suite…la suite….la suite!
Ohhh merci Aurélie 🙂 Ca fait plaisir que ça te plaise. On va essayer d’adopter une régularité, en publiant un article par semaine, le lundi ! Le prochain : Corfou !
Bises
Katia
enfin je prends le temps de voyager avec vous. Bon j’ai beaucoup de retard à rattraper.
Moi aussi je veux faire un tour de tuk tuk et manger du poisson dans une crique.
bisous bisous
Ca fait plaisir de te faire voyager ! Normalement ce sera chaque lundi 🙂
Gros bisous Joëlle !