Venise : impressions après 15 jours de voyage

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Notre tour du monde a commencé le 1^er octobre au départ de Nice. Après 15 jours intenses, voici nos premières impressions.

Nous avions convenu, pour le début de notre voyage, de retrouver Séverine, une cousine de Katia, et son mari Luca, Vénitien des environs de Congliano, pour passer un long week-end, dans leur maison de campagne, aux abords des Dolomites. La beauté du parc national et la gentillesse de nos hôtes introduisaient au mieux notre voyage. Nous passâmes quelques jours supplémentaires à visiter Oderzo et la très belle ville de Trévise. Puis ce fût l’heure des au revoir pour rejoindre notre destination phare de l’Itale du Nord, à savoir Venise.

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Venise l’émerveillement

Arriver à Venise, c’est d’abord éprouver une certaine excitation. Cette ville célèbre (mais inconnue pour beaucoup) offre une alchimie mystérieuse entre urbain et marin. Dès la gare, c’est le choc : sortie de train sur une grande esplanade où grouillent voyageurs, bateliers, bus flottants avec en toile de fond une saisissante architecture Renaissance. L’aventure sensorielle peut commencer. Et l’aventure organisationnelle aussi ! Il faudra désormais admettre que, hormis les ruelles et les ponts, tout n’est que chenal, canal, mer, lagune, îles, quais. Une fois ce premier écueil passé et après avoir compris les subtilités de la navigation à l’italienne, il ne nous restait plus qu’à appréhender l’organisation de l’archipel et la structure de la cité.

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Venise, la métamorphose

A Venise, les avenues se muent en rues, les rues en ruelles et les ruelles en passages, corridors , ex coupe-gorges, ainsi soit-il. Le clapot marin toujours proche arrose copieusement les quais, et les embruns rappellent aux visiteurs que, s’ils sont dans la capitale mondiale de la romance, ils doivent éviter le mal de mer lorsqu’ils posent pour la photo-bateau. Si la partie maritime caractérise la cité des Doges, que dire de son appendice architectural. Tout est concentré, extravagant, souvent majestueux dans sa totalité, sidérant. C’est ce mélange irréel qui fait Venise, au-delà de l’invasion touristique qu’il provoque et qui, lui, est banal (j’ai failli dire canal !).

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Venise, et la magie opère

Que dire des églises, des théâtres, des palais, des places, des ponts, des portes, des sonnettes, des îles ? Tout est démesure, beauté, surprise, étonnement. Venise est un paradis terrestre pour le badaud, l’esthète, le photographe, l’artiste. Que dire des gens croisés, par milliers et par millions ? Se taire et se laisser soûler par tant de tant, et y revenir toujours plus et plus longtemps. En plus, l’on peut trouver dans cette meringue aquatique, de petits lieux chaleureux tenus par des humains ordinaires au pays de l’extraordinaire. Alors l’on se dit que Venise est vraiment magique.

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