Du pied de l’Acropole aux pieds des Météores : un trip époustouflant !

Le 26 octobre, nous nous sommes rendus à Athènes avant de poursuivre, quatre jours plus tard, notre voyage vers les Météores, massif de Thelassie au nord de la Grèce célèbre pour ses monastères perchés.

Et nous attegnîmes Athènes

L’arrivée dans une grande ville peut s’avérer sportif dès lors que l’on prend la décision de ne pas emprunter le taxi et, de surcroît, légèrement angoissant si nous arrivons en soirée. Contexte que nous évitons au maximum, mais des fois nous n’avons pas le choix ! Et c’est bien ce qui s’est passé en arrivant à 20 heures à Athènes à la gare routière située à une dizaine de kilomètres du centre ville. Bien que nous avions étudié préalablement le plan lors de notre trajet en car depuis Igoumenitsa (débarcadère de Corfou), la réalité fut toute autre : mais il est où ce bus ?? C’est pas indiqué sur Google ! On devrait peut-être prendre directement le métro, tu ne crois pas ? Mais c’est oùùùù ? Après quelques informations chopées à la volée dans un anglais à l’accent grec avec les r qui se roulent, nous tombons sur Christian, un jeune avocat qui parle français et qui devient notre guide providentiel dans ce capharnaüm urbain. C’est ainsi qu’il nous accompagne en bus jusqu’au métro en nous mettant en garde contre les dangers de la mégapole.

Logés dans une auberge de routards près de l’Acropole

Nous arrivons une heure plus tard, sains et saufs, à notre hôtel (le Tempi hôtel), sorte d’auberge de routards (recommandée par le guide du routard). Nous sommes accueillis par Yannis, propriétaire bonhomme et un peu fantasque. Et quelle ne fut pas notre surprise lorsqu’en nous penchant au balcon de notre chambre, d’apercevoir, illuminée, l’acropole au bout de la rue. L’emblématique rocher d’Athènes à cinq minutes de chez nous : quelle chance ! Nous visiterons le site le jeudi 28 octobre, et profiterons, sans préméditation aucune, de la gratuité d’un jour férié (jour du non, fête nationale grecque qui marque le rejet, par le dictateur Metaxas, de l’ultimatum italien du 28 octobre 1940).

Flâneries et rencontres à Athènes

Pendant les trois jours où nous séjournons dans la capitale grecque nous profitons des quartiers alentours : Plaka, Tsipsi, le marché central et ses ruelles adjacentes qui nous transportent dans un Moyen-Age contemporain. Nous admirons les églises byzantines et les vestiges antiques. Nous dégustons sans faim des souvlakis au porc. Nous profitons de variations autour du sirtaki par d’excellents musiciens. Nous rencontrons des russes à notre hôtel avec qui, faute de se comprendre, partageons nos mets. Et surtout, nous passons une soirée extraordinaire avec Isabelle et Daniel, couple de voyageurs jurassiens qui nous encouragent à poursuivre vers l’Iran (nous l’avons envisagé mais les visas touristiques ne sont, pour le moment, toujours pas délivrés). C’est sur ces impressions de voyage que nous reprenons la route le lendemain (29 octobre) en direction du nord de la Grèce, vers les météores.

Météores : quand le surnaturel s’invite en pleine nature

Depuis le train, qui nous dépose à Kalambaka, nous sommes déjà subjugués par les gigantesques amas rocheux qui s’imposent à nous. Le paysage est presque surnaturel. Nous nous posons sur un banc, le temps d’un sandwiche, pour apprécier cette nouvelle atmosphère. La ville tranche avec Athènes, d’où nous arrivons, tant par sa ruralité, son enclavement, que par l’ambiance d’Europe centrale qui s’en dégage (géométrie de la ville, urbanisme un peu désœuvré).

Notre camping, tenu par deux frangins et leur frangine, est situé à une vingtaine de minutes à pied. Nous y avons réservé une caravane. Si le confort est sommaire, le matelas est confortable et il y a le chauffage. L’essentiel en somme ! Nous y resterons même une nuit de plus que prévu.

Pendant la durée de notre séjour kastracien, nous nous rendons en bus au monastère Mégalo Météoro, le plus grand parmi les six encore en activité. Nous en descendons à pied et prenons le temps d’admirer les conglomérats hors du commun, nous tentons d’imaginer comment on peut vivre (les moines en l’occurrence) perchés tout là haut, et nous marchons, heureux d’être là, tout simplement comme dans nos montagnes alpines.

Nous faisons la connaissance de Maya, architecte originaire du Péloponèse, et de son ami Nikos, guide de montagne en Autriche, que ses météores d’origine appellent tous les mois à la grimpe. Car oui, les météores sont le terrain de jeu favori des grimpeurs. Ils étaient des dizaines à avoir investi le camping le temps d’un week-end, mettant à profit la journée de pluie du dimanche pour faire de la théorie et s’entraîner aux nœuds et mousquetons. Et nous, pendant ce temps, nous prenions le temps de prendre le temps !

Album photos

8 réflexions sur “Du pied de l’Acropole aux pieds des Météores : un trip époustouflant !”

  1. finalement je n’avais jamais remarqué qu’il y avait une certaine similitude entre le drapeau breton, et celui de la grèce..

    1. Oui ! Et je dirai même plus (professeur tournesol) que le drapeau grec est un mix du drapeau breton (les bandes) et du drapeau de Savoie (la croix). Quant aux couleurs, rien à voir ! Signé Yann le Breton de Savoie !

    1. C’est carrément ça Aurélie ! Et la nuit, elles donnent l’impression de fantômes qui vont faire « ouh…. »! Et là nous sommes dans un site à la géologie toute aussi curieuse : la Cappadoce 🙂

      1. coucou vous 2 , la Cappadoce nous avait fasciné lors de notre voyage en Turquie par contre je n’avais jamais entendu parlé, ni vu de photos des météores …comme quoi , on a toujours à découvrir, merci ! ça donne vraiment envie d’y aller. Votre périple et récit sont passionnants et font du bien … bises de vos copains ch’tis Claudie et Marc

        1. Merci pour ton message Claudie qui fait bien plaisir 🙂 Les Météores, si vous y allez, en camping car ça doit être bien chouette !
          Après la Cappadoce, nous sommes allés vers le sud est de la Turquie, en Anatolie (Gaziantep, Urfa, Mardin,), c’était magique. On a adoré et on a envie d’y retourner, plus tard, en camion !
          Bisous de nous deux à vous deux !!
          Katia et Yann

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